mercredi 30 mars 2011

Copacabana & Isla del sol

Bon ben à la demande générale de deux bons clients, je reprends donc le fil  :)
C'est ardu, car l'Internet  Bolivien rappelle la glorieuse époque des modems en 9600 bauds... ! 

26/3/11

Après une étape imprévue à Puno, au bord du la Titicaca, pour cause de correspondance ratée, me voilà en route pour la Bolivie. Le grand saut vers l’aventure ?
Car pour ces 3 premières semaines le chemin était bien balisé. Et lors des 10 derniers jours à Arequipa, j’ai retrouvé avec plaisir  Emilie et Cyrille en route pour leur tour du monde et aussi Jeff, Colette et Annie venus les rejoindre pour leur étape péruvienne.
Si on rajoute une joyeuse équipe de couchsurfeurs Aréquipienne, et la faune internationale croisée dans les hôtels de backpackers, je n’ai pas souvent été seul ! J’ai même joué les « chefs cuisiniers  français » en réalisant un gratin d’aubergine pour une « muy amigable » famille arequipénienne d’accueil.

Arequipa m’a plu !  Avec ses belles maisons en pierre blanche (le Silar) qui n’est pas sans rappeler le Tuffeau de Saumur , nostalgie comprise. Ville moderne dynamique, historique…
La Cathédrale d'Arequipa

Le cloitre de la Compagnie de Jésus


La vue depuis la terrasse de l'Hotel


 Le couvent Santa Catalina, véritable « ville dans la ville » , le museo de santuarios andinos, où j’approfondirais mes connaissances sur le symbolisme religieux andin (les montagnes (volcans) étaient les dieux de ces peuples qui leur réalisaient des sacrifices humains, sans doute pour apaiser leurs colères, ou invoquer leur aide ou protection).



Le couvent Santa Catalina


Egalement en « point positif » de cette étape d’AREQUIPA, le Canyon de Colca à « proximité »  (3heures de route quand même), le deuxième canyon le plus profond du monde, et cette rando  de 3jours dont mes mollets se souviennent  encore…










 Avec Cyrille on se fait aussi une descente de fou en VTT depuis le mont Chachani à 4860 metres jussqu'à Arequipa aux environs de 2500 m d'altitude...





Voilà pour une mise à jour de l'étape Arequipa, la suite c'est....  en route pour la Bolivie !

Instantanés de voyage :
Puno et ses maisons pas finies  (on ne paie la taxe d’habitation qu’une fois la maison finie => Aucune maison n’est jamais entièrement terminée).


L’altiplano, le soroche (mal de l’altitude), et l’apprentissage de la mastication de la coca.



Je progresse en Espagnol (merci Claudia, Brenda, Isabel, ...) mais cela reste néanmoins limité aux échanges « pratiques » de la vie quotidienne : Tienes un cuarto ?  Donde son los baños ? Quiero una chuletta de chancho, etc..

27/3
A Copacabana , une fois faite l’incontournable (et épuisante) ascension du belvédère qui offre une jolie vue sur le lac Titicaca, et sur le village,  et une fois arpentée l’avenidad del 6 de augusto et ses innombrables échoppes à touristes, il ne reste plus grand-chose à faire.

la cathédrale de Copacabana - celle qui a donné son nom a la plage éponyme

la vue sur Copacabaana depuis le Belvédère
Alors direction l’Isla del Sol en compagnie de Marie et Marion qui voyagent depuis quelques mois en Amérique Latine, et terminent leur périple dans 3 semaines avec le Pérou.

On atterrit au nord de l’Isla del sol et on erre un peu à la recherche d’un hébergement avant de tomber sur une perle (eau chaude, chambres individuelles, petit déjeuner , le pied quoi !).

Le soir, une soirée folklorique andine (un petit groupe argentin muy sympatico) me permet de sortir les harmos et de taper un petit blues avec un guitariste compréhensif et surtout sachant s’adapter.
28/3
Le lendemain matin, je tombe du lit à 5 h du mat’ et j’en profite pour suivre une recommandation du routard : aller observer le lever de soleil depuis le sommet de l’ile.

Hardi, à la lueur de ma lampe de poche frontale made in Décathlon, je m’attaque à l’ascension de l’ile en mâchouillant quelques feuilles de coca en guise de petit déj. Je croise quelques ruines incas, apprécie Vénus et Orion, et une heure plus tard, épuisé mais heureux, je suis en place pour les premières lueurs de l’aube.
Et là…  m’attendent quelques moments inoubliables.   Comme les images valent 10000 mots, je laisse parler les photos… 






Parait que l’Isla del Sol revêt une importance particulière pour les incas, c’est là que le tout premier inca aurait reçu sa mission divine de fonder l’empire du même nom. Je vous laisse découvrir ça avec Wikipedia, pour moi il est sur que devant de tels images, il y a de quoi vénérer le soleil.
Celle là je vous l'ai mise en grand format malgré la connexion tortue alors vous pouvez cliquer dessus :)

De retour à 8 h pour le petit déj, après avoir coupé à travers champs, on remet ça cette fois avec Marie & Marion histoire d’apprécier en plai jour, les paysages et ruines incas esquissés 3 heures plus tôt à la lueur d’un croissant de lune.



Une petite belote sur la table de sacrifice... Que le grand Inti nous pardonne ! :D




On se quitte après le déjeuner et je prends un bon coup de soleil en effectuant la traversée de l’ile (3h environ pour rejoindre Yumani au sud de l’ile).








Je retrouve en route un autre couple de français Nicolas et Noémie croisés l’avant  veille à l’hôtel 
On finit en concentre de Français (9 !) autour d’une bonne table d’un petit resto perdu dans les bois (Las Velas - à faire !) .
Je repars armé de moult renseignements et conseils concernant les prochaines étapes de mon périple.

NB : Du choix stratégique du restaurant (à l’ouest) et de l’hôtel (à l’est) pour profiter à plein des couchers et levers du soleil.

29/3
Le lendemain, le temps pourri m’incite à reprendre prestement le bateau pour rentrer à Copacabana après ces deux jours bien agréables sur l’ile en configuration légère (j’avais laissé le gros sac à l’hôtel de  Copacabana).

Demain, je tente le trajet  Copacabana - La Paz en collectivo (les mini bus locaux ). L’aventure continue !  A suivre !

mercredi 23 mars 2011

Acte 4 - Arequipa

Salut tout le monde,

Bon ben décidément, je me plais à Arequipa, la ville blanche dont le "Silar" blanc n'est sans me rappeler avec un peu de mélancolie le tuffeau de Saumur. J'y ai retrouvé avec grand plaisir Emilie et Cyrille dont vous retrouverez les aventures dans la liste des blogs à droite.

Nous venons de rentrer d'une randonnée fabuleuse de  3 jours dans le canyon de Colca.

En revanche, comme il me semble quue les personnes qui me lisent ici sont aussi ceux qui me suivent sur facebook, je pense que je vais laisser tomber ce blog car les mises à jour sont beaucoup plus faciles sur facebook.
Dans le cas contraire n'hésitez pas à protester, ca me motivera :)

Biz@tous !


Eric

samedi 12 mars 2011

Acte 3 - Nazca & ses mystérieuses lignes

La route qui mène de Ica à Nazca à travers le désert est belle mais reste assez monotone. Pour 10 soles, les 150 km seront avalés en 2h.
Là, je bénis le ciel d’avoir investi dans un téléphone qui me permet de réserver mon hôtel "en route.
Ce sera le Walkon Inn , petite pension sympathique remplie de « backpackers » de tous les pays du monde avec qui je sympathise rapidement. Il y a même une petite piscine et plein de bons conseils pour profiter de mon séjour. Je casse ma tirelire (merci Minette :-* )  pour m’offrir le survol des fameuses lignes de Nazca en avion.


Une sacrée expérience que ce vol de 35 minutes qui pemet de voir « d’en haut » un bon nombre de ces figures énigmatiques visibles uniquement du ciel.  On est remué de droite et gauche, et je termine le vol avec une sérieuse envie de vomir et une carte mémoire bien pleine !
La veille au soir, j’étais allé voir la présentation faite dans le mini planétarium local pour essayer de comprendre ces énigmatiques figures et lignes de Nazca :

Le petit planétarium de Nazca

A l'issue du planétarium, on a droit de jouer avec le téléscope

Il y a d’une part les figures représentant différents animaux ou symboles, dont on pense qu’elle représentent des constellations,  à moins que ce soient des symboles/messages pour les dieux (on retrouve des symboles similaires sur les poteries de la même époque) grand format  (près de cent mètre de large pour les plus grandes). Elles ne sont vraiment visibles que du ciel.

Le "Colibri"

La figure dite du "Cosmonaute" - en fait un homme à tête d'oiseau, sans doute un sorcier,  que l'on retrouve d'ailleurs dans d'autres civilisations préhistoriques
Le "condor"

La figure des "mains" (en fait une grenouille) et le petit mirador, vu du ciel

D’autres part, il y a, plus énigmatiques, les lignes de Nazca,  (parfois formes trapezoidales) qui font pour certaines plus de 20 km de long, à travers désert, plaines et collines et rigoureusement droites malgré les obstacles.

La "piste d'atterrissage" a donné naissance aux hypothèses les plus farfelues

A certains endroits les lignes s'entrecroisent et forment de véritables carrefours, sans doute des "Huaca" (endroits sacrés)
 
Elles sont postérieures aux géoglyphes, les recouvrent par endroits, et seraient des chemins processionnels, des indications de direction des points d’eau ou des visées astronomiques.


Pour comprendre un peu mieux la civilisation de Nazca, on va aussi visiter le musée local avec son lot de cranes/trophées, poteries, momies, panneaux explicatifs, etc…



Il y a aussi un petit aqueduc souterrain d’époque , qui fonctionne encore. Etonnant de voir comment cette civilisation s’était adaptée à la vie au milieu du désert en enterrant son système d’irrigation.








Enfin, comme le survol en avion ne permet pas de faire dans la contemplation, on ira voir de plus près ces lignes en fin d’après midi depuis un mirador installé à proximité (à quelques kilomètres du centre ville) , qui nous offrira de plus une vision féérique sur le coucher de soleil.





Conclusion : La magie de Nazca, c’est qu’on en ressort avec plus d’interrogations que de réponses, et c’est bien ça qui est passionnant.

Après deux jours, le tsunami « m’offre » une journée de plus à Nasca, car tous les bus passant le long de la côte ont été annulés.
 J'en profite pour aller visiter le cimetière de Chauchilla avec ses momies impressionnantes.