mardi 26 avril 2011

Into the jungle

A l’arrivée à Rurrenabaque après 40 petites minutes de vol au dessus des pics  enneigés de  la cordillère des andes (et au lieu des 24 H de bus annoncées), la chaleur vous saute au visage !  On est bien dans la jungle.




On se débarrasse hâtivement des vêtements qu’on a sur le dos depuis l’aéroport de la Paz et ses 4000 mètres d’altitude en attendant le mini bus qui nous amènera au centre du bled de Rurrenabaque via des pistes en terre.
Un sacré changement… le climat chaud et humide conditionne également une végétation luxuriante et on comprend de suite qu’on est ailleurs !
A La Paz, le moindre effort t’essouffle, ici il te met en nage !
Le lendemain, après une nuit dans un petit hôtel à 25 Bs la nuit (2,5 €), sans eau chaude (on n’en voudrait pas d't'façon) mais avec ventilo au plafond, en route pour la jungle proprement dite, en pirogue à moteur et sur le fleuve Beni que l’on remonte jusqu’à un affluent, le Tuichi.



Après 3 heures de navigation, on arrive à la petite communauté de Mashaquipe pour un petit séjour de 3 jours 2 nuits en « immersion totale » chez les indiens qu‘on appelle ici les indigènes car le terme indiens est perçu comme péjoratif !



Bon, en fait , c’est bien touristique, mais sympa quand même ( logement en huttes, sol en terre, moustiquaires,  électricité 2h par jour et douches à température ambiante avec l‘eau du fleuve).
En plus de moi, il y a 5 joyeux lurons, 2 françaises, 1 couple d’irlandais, et une américaine. Au programme :  marches dans la forêt amazonienne, de nuit de jour ou au petit matin, à la recherche d’hypothétiques animaux, que l’on entend plus qu’on ne les voit.


Les arbres sont superbes, étranges, exotiques, tel cet arbre qui a la propriété de pouvoir se déplacer avec des pseudo pattes (lentement quand même on vous rassure (genre 1m par an).





On apprend aussi à extraire le jus de canne à sucre que notre guide Eber a récolté dans le champ à coté et l’on est mis à contribution pour activer le moulin. On en déguste ensuite le jus légèrement sucré avec un peu de citron, c’est absolument délicieux et rafraichissant.









Dans le même genre, j’ai gouté à un chocolat à base de fèves de cacao.  Bon c’est pas super top, un peu clairet le truc, mais marrant.

Du cacao sur l'arbre

Une fleur d'ananas


Une vrai régime de banane sur bananier :)



Le lendemain, petit cours d’artisanat local où nous sommes invités à réaliser colliers, bracelets ou bagues à base de graines ou noix ramassées en chemin, et tressées, polies, ou sculptées.
L’après midi nous décidons d’aller passer notre deuxième nuit au cœur de la jungle sous un abri de fortune mais sans oublier nos moustiquaires.


Elie, notre cuisinière hors pair a même réussi à nous faire des crèpes au milieu de la jungle !!

Sinon, dans la jungle, on voit des trucs étonnants...



çui là , je l'ai appelé l'arbre à bites, allez savoir pourquoi

Ca c'est une graine de liane, elle sait déjà qu'elle doit tourner :)


Le briquet c'est pour donner une idée de la taille de la fourmi à coté





Une grenouille est cachée sur cette photo, saurez vous la retrouver ?




Je remercie à ce sujet le ciel, la providence, et la consultation de maladies exotiques de l’hopital saint louis de m’être, grâce à eux, solidement équipé en anti moustique (1 spécial vêtements, et 1 pour la peau). Je serais au final le seul a être à peu près épargné par ces sales bêtes.



Le lendemain, on part construire un radeau sur le fleuve pour rejoindre le camp de base.
J’aurais à cette occasion la chance de voir un petit singe après une course éperdue derrière  notre guide avec qui j’étais allé récolter de l’écorce de balsa pour attacher les troncs du radeau.










La descente du fleuve sur ce radeau fut un très très bon moment après la journée de marche dans la chaleur humide de la jungle et évidemment sans douche.
L’après midi retour en pirogue jusqu’à Rurrenabaque puis retour en avion vers La Paz avant de rallier Cuzco pour de nouvelles aventures !



Ce qui suit a été rédigé dans le cadre d'une formation et ne correspond en rien à mon voyage !  
 
Qui veut voyager loin ménage sa monture, mais aussi choisit son équipement avec soin. Voici quelques équipements indispensables pour tout bon voyageur du bout du monde :


- Mon inséparable et précieux sac à dos randonnée m’a accompagné tout au long de ce périple. Résistant et imperméable, je ne peux que vous le recommander


- Un de mes indispensables fût le hamac de voyage qui m'a accompagné pour profiter de petits moments de repos que ce soit en intérieur ou en extérieur.


- La pompe à venin Venimex m’a permis de me sentir en sécurité surtout à l’occasion des marches en forêt amazonienne qui regorge de serpents et d’insectes venimeux.



lundi 25 avril 2011

La Paz 2, Le retour

,De retour de ma virée dans le sud de la Bolivie, je suis à nouveau à la Paz pour quelques jours ! Et oui cette ville étonnante m’avait laissé sur ma faim ! Je me refais le panorama du Kili (quand on aime…) en compagnie de Annie et Louis du Québec , et Marc de Suisse, rencontrés le matin même à l’hospedaje Jimenez.




l'hospedaje Jimenez, mon hotel favorri à la paz


Au programme de ces quelques jours  :
- des visites encore des visites de cette ville étonnante



- des « Bloqueos » la version bolivienne des manifs de motards en colère. Là ce sont des mineurs qui bloquent la ville pour réclamer des augmentations et ils n’y vont pas de main morte en faisant péter par intervalle des bâtons de dynamite.

- La vallée de la Luna une étrange formation géologique au sud de La paz



- des rencontres encore des rencontres de chouettes gens de La Paz, grâce à  Couchsurfing, notamment Estella qui veut apprendre le français, Ana avec qui je passerais une super soirée, et pi plein de monde rencontrés à l'occasion d'une réunion de CSers Paceñiens

- et surtout la visite du temple de Tiwanaku, siège d’une empire qui s’est étendu sur plusieurs milliers d’années, une théocratie qui maitrisait des connaissances avancées en Astronomie, ingénierie hydraulique, architecture etc..  avant de s’effondrer vers l’ an 1200. A noter que Hergé est venu y piocher son inspiration pour tintin au pays des incas, alors qu’il s’agit ici du peuple des Amayras, c’est-à-dire rien à voir avec les incas (qui eux parlent Quechua !)
Malheureusement les vestiges ont été bien amochés par les espagnols qui y sont venus piocher les pierres avec lesquelles ils ont construit les églises des environs.




La puerta del sol





Enfin, n’oublions pas le programme fiesta : je retrouve à l’occasion d’une soirée en boite ‘afro latino’ des amies croisées à plusieurs reprises au salar d’Uyuni, ce qui fut l’occasion d’une séance d’hystérie amusante !


samedi 23 avril 2011

Sucre !

En remontant de Uyuni à La Paz, je me suis arrêté quelques jours à Sucre.
Non, rien à voir avec mon addiction aux édulcorants naturels de betterave ou de canne à sucre.
C’est le nom de la capitale constitutionnelle de la Bolivie (et non…  ce n‘est pas La Paz, bien que cette dernière héberge effectivement le siège du gouvernement), précédemment appelée Charcas, mais renommée ainsi en l’honneur du général Sucre, l’un des  « pères fondateurs » de la Bolivie avec le fameux Simon Bolivar.

On y respire un peu mieux (ouf !) On est toujours quand même à 2800 m d’altitude, mais il faut croire que je m’habitue.

Je m’y arrete sur le chemin du retour d’Uyuni après avoir « zappé » Potosi car je ne veux pas multiplier les étapes en  faisant un voyage à la japonaise, et après avoir eu le sentiment de beaucoup trainer en chemin sur le premier mois de mon voyage.
Et puis surtout la principale attraction de la ville, ce sont les mines de Potosi, qui ont un coté voyeur/ « Germinal » un peu déprimant. En effet les mineurs maintenant organisés en coopératives s’y auto-exploitent dans des conditions assez difficiles (l’espérance de vie y est de 45 ans en moyenne… ).  A savoir que les fabuleuses mines d’argent de Potosi  qui sont aujourd’hui pour l’essentiel épuisées, ont fait la richersse de l’Espagne coloniale et certains en ont fait le lieu de naissance du capitalisme moderne (l’Espagne empruntait à tour de bras en garantissant les prêts par l’exploitation des mines de Potosi).

La route entre UYUNI et Potosi est superbe (pour Potosi - Sucre, je ne sais pas... il faisait nuit... :)




Enfin quand je dis la route est superbe, je parle des paysages...  Parce que la route...  :)

Sucre est une jolie ville blanche, historique et moderne à la fois qui me rappelle beaucoup Arequipa au Pérou. Le programme désormais classique inclut une grimpette au mirador  (c’est comme ça qu’ils appellent les panoramas par ici) ou j‘aurais l‘occasion de boire en compagnie de boliviens rencontrés sur place à la santé d‘Evo Morales leur alcool  de mineur (à 95°) qui décoiffe carrément !

Egalement  à noter  la visite d’une ou deux églises (dont l’une avec messe chantée par un orchestre de rock avec guitare électrique, batterie et tout le toutim) et de quelques musées, et puis surtout des rencontres encore des rencontres toujours des rencontre, le sel du voyage  (Tristan et Justine de l’EDHEC, en mission pour une association de développement  ,  et Anne Camille qui cloture un tour du monde par l’Amérique du sud).
Coté musée, à noter le très intéressant Casa de la Libertad, qui raconte la fondation de l’état bolivien après 16 ans de Guerrilla contre les espagnols (c’est à Sucre, ville qui entretient depuis une réputation de frondeuse) que fut décrétée l’indépendance de la Bolivie).

On se ballade aussi sur les toits de l’église San Felipe (voir photos) et on visite le lendemain le « Parc Crétacé » où ont été retrouvés des dizaines d’empruntes de dinosaures , et qui offre depuis aux visiteurs des représentations « taille réelle » de dinosaures en forme de Jurassic parc.















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des traces de pas de dinosaure vieilles de quelques millions d'années