30 mars : Arrivée à la Paz depuis Copacabana
Le bus prend aussi le bac !
Ces 4 premiers jours à la Paz en compagnie de 4 touristes germanophones m’ont permis de gamberger sur les avantages comparés du voyages en solo (indépendance, autonomie, solitude) et en groupe (inertie, socialisation, bavardage)
Au programme : visite du panorama de Kili kili avec sa vue à 360° sur La Paz, le marché aux sorcières, la route de la mort à vélo, je me fais trainer en boite avec mes claquettes, les boutiques souvenirs, le musée de la musique ( le seul ou les étiquettes ’ne pas toucher’ ont laissé place à des étiquettes ’on peut toucher, mais doucement’. Génial !)
La Paz , depuis le panorAma du KILIKILI |
Une devanture du marché aux sorcières |
L'église San Francisco, centre historique |
Les rues se transforment souvent en escaliers |
La Plaza Murillo, siège du governement |
La Paz est une bonne surprise : je m’attendais à une grande ville sans âme, polluée, peu sûre, etc…
Et ben non !
Lovée au creaux de sa vallée, entourée de pics enneigés , étagée entre 3200 et 4000m d’altitude, Je suis tombé sous le charme de cette ville aux ruelles tortueuses et aériennes,et malgré les efforts conséquents requis pour les arpenter. L’oxygène continue à manquer à mes petits poumons fussent ils d’harmoniciste chevronné, et malgré l’arrêt du tabac.
Je retrouve aussi à La Paz Laura et Rémi, croisés au diner des Français à l’Isla del Sol, et même brièvement auparavant à Arequipa. Ils me recommandent judicieusement l’agence free bikes pour aller dévaler gaiement la fameuse « route de la mort » en vélo : on part du col qui surplombe la Paz à 4700 m d’altitude avec de superbes paysages dde haute montagne, pour arriver 4h plus tard et 60 km plus loin à Coroico, dans les Yungas, prélude de l’Amazonie à 1700 m d’altitude.
Un peu gachée par la pluie et le brouillard, la balade reste une bonne expérience. Le 1er tiers’effectue surr le bitume puis les 2 tiers suivants sur une route étroite , non revétue, et vertigineuse ou abondent les cascades et à-pics vertigineux.
On est heureux d’arriver sans plus un poil de sec à Coroico ou nous attendent heureusement douches chaudes et buffet copieux.
Au retour à La Paz, on se voit remettre le fameux T shirt « I survived the Road of Death »ainsi nommée en raison du nombre important devéhicules (26/an en moyennne) ayant terminé leur route dans le ravin.
Depuis la route a été doublée par une route plus moderne, et c’est l’ancien tracé , qui n’est désormais quasiment plus utilisé, que l’on emprunte à vélo.
On repart aussi avec un CD des photos de la journée, le tout pour 30 €. Trop Fort
Yes des news !
RépondreSupprimerEntre tes égarements loin du Net et mon égarement vers une contrée étrange peuplée de bourrins, de plein de trucs louches et de performances humaines et mécaniques étonnantes (également connue sous le terme de Bol d'Or), tes billets me manquaient et je commençais à m'inquiéter. Me voilà rassuré...
Et oui, je partage et plussoie largement les remarques sur la tourista, les bus-cama, tout ça tout ça... Ici aussi je commence à préparer le prochain voyage, on en reparlera.
Bonne continuation en tous cas et merci beaucoup de poursuivre ce blog !