samedi 23 avril 2011

Sucre !

En remontant de Uyuni à La Paz, je me suis arrêté quelques jours à Sucre.
Non, rien à voir avec mon addiction aux édulcorants naturels de betterave ou de canne à sucre.
C’est le nom de la capitale constitutionnelle de la Bolivie (et non…  ce n‘est pas La Paz, bien que cette dernière héberge effectivement le siège du gouvernement), précédemment appelée Charcas, mais renommée ainsi en l’honneur du général Sucre, l’un des  « pères fondateurs » de la Bolivie avec le fameux Simon Bolivar.

On y respire un peu mieux (ouf !) On est toujours quand même à 2800 m d’altitude, mais il faut croire que je m’habitue.

Je m’y arrete sur le chemin du retour d’Uyuni après avoir « zappé » Potosi car je ne veux pas multiplier les étapes en  faisant un voyage à la japonaise, et après avoir eu le sentiment de beaucoup trainer en chemin sur le premier mois de mon voyage.
Et puis surtout la principale attraction de la ville, ce sont les mines de Potosi, qui ont un coté voyeur/ « Germinal » un peu déprimant. En effet les mineurs maintenant organisés en coopératives s’y auto-exploitent dans des conditions assez difficiles (l’espérance de vie y est de 45 ans en moyenne… ).  A savoir que les fabuleuses mines d’argent de Potosi  qui sont aujourd’hui pour l’essentiel épuisées, ont fait la richersse de l’Espagne coloniale et certains en ont fait le lieu de naissance du capitalisme moderne (l’Espagne empruntait à tour de bras en garantissant les prêts par l’exploitation des mines de Potosi).

La route entre UYUNI et Potosi est superbe (pour Potosi - Sucre, je ne sais pas... il faisait nuit... :)




Enfin quand je dis la route est superbe, je parle des paysages...  Parce que la route...  :)

Sucre est une jolie ville blanche, historique et moderne à la fois qui me rappelle beaucoup Arequipa au Pérou. Le programme désormais classique inclut une grimpette au mirador  (c’est comme ça qu’ils appellent les panoramas par ici) ou j‘aurais l‘occasion de boire en compagnie de boliviens rencontrés sur place à la santé d‘Evo Morales leur alcool  de mineur (à 95°) qui décoiffe carrément !

Egalement  à noter  la visite d’une ou deux églises (dont l’une avec messe chantée par un orchestre de rock avec guitare électrique, batterie et tout le toutim) et de quelques musées, et puis surtout des rencontres encore des rencontres toujours des rencontre, le sel du voyage  (Tristan et Justine de l’EDHEC, en mission pour une association de développement  ,  et Anne Camille qui cloture un tour du monde par l’Amérique du sud).
Coté musée, à noter le très intéressant Casa de la Libertad, qui raconte la fondation de l’état bolivien après 16 ans de Guerrilla contre les espagnols (c’est à Sucre, ville qui entretient depuis une réputation de frondeuse) que fut décrétée l’indépendance de la Bolivie).

On se ballade aussi sur les toits de l’église San Felipe (voir photos) et on visite le lendemain le « Parc Crétacé » où ont été retrouvés des dizaines d’empruntes de dinosaures , et qui offre depuis aux visiteurs des représentations « taille réelle » de dinosaures en forme de Jurassic parc.















.  



des traces de pas de dinosaure vieilles de quelques millions d'années

1 commentaire:

  1. Back in business, back on your blog, j'ai du retard à rattraper ! Et je le fais avec plaisir, avec maintenant tous les coins que je n'ai pas eu le temps de faire...
    Ici ça va, Ghizmo t'attends, on fait aller. Continue la balade et les photos.
    Amitiés,
    Frédéric

    RépondreSupprimer