jeudi 27 janvier 2011

Notes de voyage – Safari Kenya


Avant d’attaquer le grand voyage vers l’Amérique du Sud, une autre destination me tenait à cœur : le Kenya !
Disons que ce fut une mise en bouche de 10 jours, en voyage organisé, c'est-à-dire très loin de mes habitudes de voyageur « sacàdos », mais pour visiter les réserves du Kenya , il n’y a pas vraiment le choix…
En tout cas, j’ai pas été déçu
Un festival d’animaux de toutes couleurs, tailles, genres, dans des paysages « dépaysants », tout juste ce qu’il me fallait pour me sortir de la grisaille parisienne.
On a l’impression d’entrer dans un « safari park » géant, ou les animaux sont en liberté , alors que ce sont les humains qui sont en cage dans leur minibus.

Les photos vous donneront un aperçu. Pour ceux qui sont mes amis sur FB, ce sont un peu les mêmes, mais il y a quelques « bonus ». 




Le voyage (10 jours – 8 nuits) était en promo à 1670 euros au lieu de 2200 chez « vacancesafrique.com », j’ai sauté sur l’occasion.
Voyageur solo , j’ai donc acquitté le supplément « chambre individuelle » de 230 € portant la facture à 1935€ assurance annulation comprise. Cependant certains dans le groupe ont payé un peu moins ( entre 1500 et 1600 € par tête ( en formule duo)), en passant par lastminute.com .
Sur place le réceptif local est « African Secrets // Longcourriers »

On a eu la chance de tomber sur Joseph, un guide sympathique, efficace, présent sans être prenant et qui connaît par cœur les noms de l’ensemble des animaux rencontrés.

Arrivés à Nairobi le soir, réceptionnés par Joseph à la sortie de l’avion, direction hôtel pour une nuit sur place avant de démarrer aux aurores notre périple par le parc de Masai Mara.
Nous serons donc 6 dans le minibus, chauffeur compris. 
Les 100 derniers kilomètres sont de la piste bien défoncées , et nous arrivons vers 13h au parc de  Masai Mara (au Mara Sentrim Camp),  qui est le versant Kenyan de l’archi connu « serengeti », coté Tanzanie
Ca a été un vrai festival d’animaux. Girafes, Eléphants, Rhinocéros, Buffles, Grues couronnées, Zebres, Antilopes de toutes tailles et de toutes couleurs, Babouins, Phacochères, Guépards, Gnous, Mangouste, Aigles, Autruches, Serpentaires, et évidemment des Lions !
Coup de cœur pour l’incroyable élégance des Impalas.

Je découvre les fonctions de mon nouvel appareil, et je m’y perds parfois, mais j’apprécie la puissance du zoom.
Les guides essaient de nous placer des excursions avec « suppléments » chez les Masai, que je boycotterais à peu près systématiquement.


Après deux jours à Masai Mara, j’en ai pris tellement plein les yeux que je me demande si le reste ne va pas me décevoir en comparaison.
Ben en fait , non…  à part la fin décevante (mais attendue) de Mombasa et de ses hotels à touristes, le voyage a été un vrai feu d’artifice tout du long.

Direction le lac Naivasha, au cœur de la vallée du Rift, qui héberge des centaines d’espèces d’oiseaux, et surtout plus de 800 Hippoppotames. On se fait delester de 25 € supplémentaires (ce sera le seul supplément que j’accepterais de payer de tout le voyage) pour bénéficier de la ballade en bateau sur le lac (sympa).

A noter que les levers sont matinaux :  la journée type démarre avec un réveil à 6h30  suivi de 3h de « game drive »  (ballade en minibus à la recherche d’animaux) le matin, retour au lodge vers midi  pour le déjeuner – douche -  piscine - sieste -  puis rebelote de 16 h  à 18h 30  avant de rentrer diner puis dodo.
On est quasiment sur l’équateur, les journées font donc à peu près exactement 12h…

On bouffe comme des chancres et les chauffeurs , en liaison radio les uns avec les autres, nous amènent devant les betes et on a plus qu'a appuyer sur le déclencheur.  Bref, on fait du gras…

A Naivasha, les hippo et les girafes se baladent carrément au milieu du parc de l'hotel


Lors des trajets de liaison, les chauffeurs nous arrêtent systématiquement pour la pause pipi devant des boutiques souvenirs pour touristes et on  a l'impression claire d'être des porte monnaie à pattes. Les prix sont très très gonflés par rapport à ce qu’on pourra constater une fois sorti du circuit « attrape touriste ». Je suppose qu’ils doivent toucher leur commission au vu de la régularité /fidélité des arrêts - et des tarifs pratiqués.

Après Naivasha, nous arrivons à Ambosellli, au pied du Kilimandjaro, là ou Kessel a écrit « le Lion » et Hemingway « les neiges du Kilimandjaro. C’est le paradis des éléphants, et on ajoutera également des marabouts , et des hyènes à notre « tableau de chasse ».

La température monte, la poussière aussi, et je regrette d’avoir mis mes lentilles de contact.

NB : penser à amener des petits cadeaux (stylos, casquettes...) pour les locaux qui apprécient vraiment surtout les gamins devant les écoles.

L’étape suivante c’est le Salt Lick Lodge, un incroyable hotel construit sur pilotis au dessus d'un point d'eau.  Les  éléphants viennent boire un coup sous notre nez. On a même plus besoin de se déplacer… !

Peu d'animaux, mais quels paysages !
J’apprends à utiliser le mode rafale de mon appareil...

Le rythme est soutenu et laisse peu de place pour les rencontres ou le farniente mais cela permet de profiter au mieux du voyage et des endroits exceptionnels : le timing est optimisé et surtout respecté.

Je découvre le marchandage : au début très déroutant, pour nous autres occidentaux habitués à payer le prix indiqué sur l’étiquette. Au début, je boycotte carrément les achats, avant de m’y mettre : on se fait arnaquer une ou deux fois, puis on s’y fait : ça oblige à se poser la question de la valeur des choses et de leur prix. Pas inintéressant

Les étapes de liaision  sont un peu longuette (une demi journée à chaque fois) et la conduite c’est un peu « inch allah » :  dépassements sans visibilité, sur route défoncées


A l’arrivé à Mombasa, sur la côte (sable blanc, soleil, farniente,…), Joseph nous abandonne à  l’hôtel travellers beach, un repaire d’allemands bedonnants.
Alors que jusque là, l’organisation était un sans faute, ca devient carrément du grand n’importe quoi. Le gars censé nous réceptionner n’est pas là, et nous a laissé un mot nous donnant rendez vous le lendemain à 11h30  (il arrivera au final à 12h30), tout ça pour essayer de nous fourguer des excursions hors de prix et confirmer nos vols de retours. Bref tout ce qu’il faut pour gâcher notre dernière journée au Kenya. Heureusement, on a anticipé et on s’est pas laissé faire : on avait laissé les consignes à Bérangère restée sur place avec les papiers , billets, et tout ce qu’il fallait, et on est  parti se ballader dans Mombasa en Matatu (minibus collectifs kenyans).

L’impression de la misère locale, et celle d’être un porte monnaie à pattes se renforce, mais ne nous empêche pas de nous promener dans la vieille ville. Il faut juste éconduire tous les gars qui aimeraient vraiment bien nous guider… 

Le dernier jour, balade sur la plage, Jay et Isaac me donneront l’occasion de découvrir les oursins, coraux et  coquillages de la grêve. Je suis tout désolé d’avoir claqué mes derniers shillings à la boutique souvenirs de l’hotel et de ne rien avoir à leur filer. Pas démontés pour deux sous, ils me suggérent que j’ai certainement dans mon sac des choses que je n’ai pas vraiment besoin de ramener en Europe. Euh…. Ben oui.  Et hop, ils sont ravis de récupérer quelques stylos, bloc note, savons, et même une plaquette d’aspirine (en Afrique , les médocs se vendent à l’unité !!)

A l’aéroport, j’en profite pour regarnir mon bar dans les Duty Free : A noter les infos erronées des vendeurs qui affirment sans scrupules qu’on a droit de ramener deux bouteilles, alors que c’est une seule. M’en fout, moi j’en ai ramené 4, que j’ai soigneusement réparties entre mes compagnons de voyage ! J

A l’arrivée à Roissy, le choc thermique est violent, je passe de 37° à l’ombre à -2° !!  Ouf ca tombe bien je supporte mal la chaleur…


A très vite ! ^^
 
EDIT 2022, rajouté la vidéo montée ... 11 ans plus tard :-O il ne faut jamais  désespérer  :D